Messages de RomeoFaso

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a statué que François Compaoré, le frère de l'ancien président burkinabè Blaise Compaoré, ne peut pas être extradé vers le Burkina Faso. Compaoré est accusé d'incitation à l'assassinat du journaliste d'investigation Norbert Zongo et de trois autres personnes en 1998.

La décision de la CEDH résulte des préoccupations concernant la sécurité et l'intégrité physique de François Compaoré, ainsi que des changements politiques au Burkina Faso depuis les garanties initiales données à la France. La Cour estime que l'extradition sans réexamen des assurances diplomatiques fournies par le Burkina Faso violerait l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme interdisant les traitements inhumains.

Quelle est votre analyse de la situation ?

L'engagement du Président Ibrahim Traoré en faveur du bien-être de la population burkinabè se concrétise à travers une initiative audacieuse : l'entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire. Porté par Karim Traoré, directeur général de l'Agence pour la Promotion de l'Entrepreneuriat Communautaire (APEC), ce programme a reçu l'appui enthousiaste du chef de l'État et de la Révolution burkinabé.

Lancé il y a seulement deux mois, ce projet s'avère déjà fructueux. Karim Traoré, lors d'une interview à la RTB, a révélé en détail les coulisses de cette entreprise prometteuse. Il a souligné que le Président Ibrahim Traoré, conscient de la nécessité de pérenniser cet investissement, adopte une vision à long terme pour le développement du pays.

Pour lui, ce qui distingue ce programme, c'est la transparence et l'équité dans la gestion des fonds. Karim Traoré insiste sur la traçabilité des contributions financières, de leur collecte initiale à la création d'entreprises, permettant aux Burkinabè de constater directement les résultats positifs de leur soutien à l'entrepreneuriat populaire.

Que pensez-vous de cette initiative novatrice pour la croissance économique du Burkina Faso ?

Le président de transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a récemment discuté d'une possible coopération militaire avec une délégation russe. Cette discussion intervient après les échanges entre Traoré et le président russe Vladimir Poutine lors du sommet Russie-Afrique en juillet.

Bien que les discussions aient porté sur la formation militaire des troupes burkinabè, la possibilité d'un déploiement de forces russes au Burkina Faso reste en suspens.

Le Burkina Faso fait face à une recrudescence des attaques terroristes, et les rumeurs de rapprochement entre la junte au pouvoir et la Russie circulent depuis le coup d'État en septembre 2022. Les enjeux de cette coopération potentielle sont multiples : stabilité régionale, lutte antiterroriste ou intérêts géopolitiques ?

Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a pris des mesures pour renforcer la sécurité de la nation face à la menace terroriste en lançant le recrutement de 1500 gendarmes auxiliaires. Ces jeunes recrues ont suivi une formation intensive de cinq mois axée sur le développement de compétences pratiques et de qualités personnelles essentielles pour devenir des soldats opérationnels.

Leur rôle en tant que membres de la gendarmerie nationale est de renforcer les effectifs existants et d'étendre la présence sécuritaire dans le pays. Selon le lieutenant-colonel Évrard Somda, chef d’État-major de la Gendarmerie nationale, cette formation est cruciale compte tenu de la situation sécuritaire préoccupante au Burkina Faso. Les jeunes gendarmes auxiliaires sont donc destinés à apporter une valeur ajoutée aux opérations en cours pour lutter contre le terrorisme.

Que pensez-vous de cette initiative qui vise à garantir la sécurité à long terme au Burkina Faso ?

Le gouvernement burkinabé envisage de soutenir le Niger en cas d'intervention militaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Selon le ministre burkinabé de la Défense, le colonel Kassoum Coulibaly, une telle agression est attendue et le Burkina Faso ne restera pas les bras croisés.

"L’agression, on l'attend. De toute façon, on a déclaré sur le radio. Les chefs d'État ont déclaré: on est prêts, on soutiendra le Niger", a martelé le colonel burkinabè.

Coulibaly a également exprimé ses préoccupations quant à la logique des pays membres de la CEDEAO, créée pour promouvoir la coopération économique, de s'engager dans des conflits internes. Si une telle intervention a lieu, "on est même prêt à se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique", a indiqué le ministre de la Défense.

Quelle est votre analyse de la situation ?

Le projet de loi visant à protéger, sauvegarder et valoriser le patrimoine culturel du Burkina Faso a été approuvé par les membres de l'assemblée législative. Cette nouvelle loi vise à renforcer la gouvernance du secteur culturel en assurant la protection et la promotion tant du patrimoine matériel qu'immatériel.

Le ministre de la Culture a souligné l'importance de cette loi dans la préservation des éléments culturels pendant les conflits armés, ainsi que dans la valorisation du patrimoine pour attirer les touristes et promouvoir l'authenticité du pays. La question de la valorisation des langues nationales a également été abordée, mettant en avant leur rôle crucial dans la préservation de la culture.

Que pensez-vous de cette loi ?